Saler avec parcimonie est un gage de préservation de notre santé et notamment de succès dans la lutte contre la cellulite. Notre astuce fait le point.
Trop de sel dans nos assiettes
Dans les pays occidentaux industrialisés, l'alimentation est beaucoup trop riche en sel.
Aujourd'hui, la consommation journalière de sel des Français s'élève en moyenne à 8,5 g or, il est recommandé de ne pas dépasser 5 g par jour (l'équivalent d'un peu moins d'une cuillerée à café) !
Il en découle :
- le développement de pathologies comme l’hypertension artérielle et à terme des risques de maladies cardiovasculaires* ;
- un accroissement de l'ostéoporose ;
- l'aggravation de la cellulite, car l'excès de sel contribue à la rétention d'eau et à l'engorgement des tissus ;
- un dérèglement du microbiote intestinal (lequel influerait lui aussi sur la tension et la qualité des artères).
*Deux études importantes suggèrent qu’il est possible que l’augmentation de la teneur en sodium de l’alimentation aggrave le risque de céphalées chez les patients hypertendus, mais qu’elle réduise leur fréquence, notamment chez les femmes avec IMC bas.
Bon à savoir : selon l'OMS, on pourrait éviter chaque année 2,5 millions de décès si la consommation de sel au niveau mondial était ramenée au niveau recommandé.
Manger moins salé en pratique
La quantité de sel dans l’organisme est diminuée par la prise de diurétiques (augmentation de l’élimination urinaire du sel) et surtout en limitant sa consommation.
Se contrôler
Voici donc quelques conseils pour éviter de manger trop salé :
- bannissez les aliments industriels qui ont tendance à être beaucoup trop salés, comme les plats préparés, les potages en sachets ou en briques et les conserves ;
- de même, limitez les pizzas, quiches, biscuits apéritifs, viennoiseries, sauces et condiments que vous n'aurez pas préparés vous-même, ainsi que les biscuits apéritifs ;
- limitez votre consommation de charcuteries et de fromages à 1 portion par jour, car ils sont en outre riches en graisses ;
- évitez les eaux minérales trop riches en sodium ;
- restreignez votre consommation de pain à 30 g par repas, soit environ 1/8 de baguette, soit 1 tranche.
Bon à savoir : ne salez pas systématiquement, surtout sans avoir goûté au préalable. Le geste est devenu un réflexe pour une grande partie des accros du sel ! Par ailleurs, ne mettez pas la salière sur la table, afin d'éviter les tentations.
Remplacer le sel dans votre cuisine
Au quotidien, apprenez à remplacer le sel : utilisez des épices, des fines herbes, du jus de citron ou du vinaigre à la place du sel pour relever le goût de vos plats.
Prenez l'habitude de cuisiner des produits frais et préparés par vos soins afin de contrôler par vous-même la quantité de sel apportée. Réduisez parallèlement la quantité de sel ajouté dans vos eaux de cuisson.
Ce que vous ne savez pas sur le sel
Selon certains spécialistes, le goût du salé est réversible et l’habitude de saler peut se perdre en 4 à 5 semaines.
Il convient de distinguer :
- le sel « visible », c'est-à-dire celui que vous ajoutez vous-même en cuisinant ou à table et qui ne représente que 10 à 20 % du sel que nous consommons ;
- le sel « caché » présent à l'état naturel dans les produits ou ajouté lors de leur fabrication (environ 80 %).
Utiliser exclusivement du sel iodé comblera vos besoins en iode, élément nécessaire au bon fonctionnement de la thyroïde.
Remarque : le sel de mer n’est pas moins néfaste que le sel raffiné puisque, quelle que soit l’origine du sel, c’est le sodium qui est responsable des problèmes de santé.
Nos contenus complémentaires pour approfondir la question :
- Nos conseils pour suivre un régime sans sel.
- Consultez notre page sur la relation entre le sel et l'hypertension.
- Découvrez 7 alternatives au sel.